Pour fêter la signature du viager, il lui offre un stage de « BASE jump »

Pour fêter la signature du viager, il lui offre un stage de - BASE jump

Publié le : 25 octobre 20233 mins de lecture

Marseille – « Je suis très excitée mais j’ai quand même un peu peur » avouait Augustine Ronsard, la retraitée de 84 ans, qui s’envolera bientôt pour la Californie où l’attend un stage d’initiation de 6 jours au BASE jump, une discipline riche en émotions, qui combine chute libre et parachutisme. Cette insolite histoire nous est rapportée par nos confrères du mensuel spécialisé « Cigale Immo ».

Augustine vient de mettre en viager son luxueux appartement, situé en plein cœur du quartier du Roucas Blanc, l’un des plus cossus de la cité phocéenne. Pour célébrer la signature du contrat, Patrick Assaule, commercial de 46 ans et acheteur de l’appartement, lui a offert ce stage d’initiation d’une valeur de 8500€, basé dans le parc naturel californien de Yosemite, haut-lieu du BASE jump mondial. Un cadeau qui n’est pas du goût d’Elise, la petite-fille d’Augustine.

« Augustine n’a plus toute sa tête, elle est super influençable, elle ne se rend pas compte de ce qui l’attend là-bas ! Ce Patrick a réussi a lui monter la tête et depuis, elle ne parle plus que de ça et ne veut rien entendre. Le BASE jump c’est un sport de fada, elle va se tuer si personne ne l’empêche d’y aller » s’inquiète la jeune femme, ajoutant que sa grand-mère arrive difficilement à descendre des escaliers « […] alors sauter d’une falaise, vous imaginez un peu ? ».

Patrick Assaule, qui prendra possession des lieux au décès de la retraité, conteste avec vigueur les « accusations outrageantes » qui fusent de toutes part depuis la médiatisation de l’affaire : « Un cadeau, c’est un cadeau. On est libre de l’accepter ou de le refuser. Je ne force pas madame Ronsard à faire ce stage, même si je suis persuadé que c’est une opportunité rare qui lui est offerte. L’organisateur du stage est un ami à moi, c’est un des meilleurs « jumpers » au monde. Le lieu est magique, les conditions de sécurité sont optimales. Il ne peut rien arriver » justifiait-il dans une entrevue pour le mensuel immobilier.

Alors : départ ou pas départ ? Il reste un mois à l’octogénaire pour changer d’avis. Une décision que personne ne pourra prendre à sa place car cette dernière, officiellement saine d’esprit et ayant déjà passé la visite médicale obligatoire pour tous les BASE jumpers, remplit toutes les conditions légales pour effectuer ce stage.

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