Entreprises : 4 erreurs à éviter pour réussir à l’export

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Publié le : 08 décembre 20216 mins de lecture

Après avoir conquis le marché local, les entreprises soucieuses d’augmenter leur chiffre d’affaires optent pour le  commerce international. C’est une transition qui nécessite l’élaboration d’une bonne stratégie marketing et beaucoup de préparation. Quelles sont les erreurs à éviter pour la bonne marche de ses activités d’exportation ? L’essentiel à découvrir dans ce guide.

1. L’absence d’une stratégie d’exportation

Dans le cadre du commerce extérieur, il est recommandé d’avoir une stratégie d’export bien ficelée. Certains jeunes entrepreneurs débutent souvent les exportations sans tenir compte des réalités des  marchés étrangers où ils souhaitent s’implanter. Avant de vous lancer dans cette aventure, vous devez vous poser des questions pour connaître votre priorité et vos objectifs.  Il est important de faire un business plan en fonction du modèle économique pour couvrir tous les enjeux. Cela vous permet de mieux identifier les pays qui dans lesquels vos produits connaîtront un franc succès. Avec un business plan, vous pouvez étudier non seulement le terrain, mais aussi le comportement de vos futures leads. Un pays en pleine croissance économique avec des acheteurs actifs agira positivement sur vos exportations.

Vous évaluez aussi le budget prévisionnel en fonction de votre plan de trésorerie pour déterminer les risques ou encore la faisabilité de votre projet. Il est donc dangereux de prétendre au commerce international en superposant les techniques de vente locale à celles étrangères. Gardez à l’esprit que faire des transactions à l’étranger implique non seulement une amélioration de votre chiffre d’affaires, mais aussi de votre réputation.

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2. Faire abstraction du financement

Pour se lancer dans le commerce extérieur sur les marchés étrangers, il vous faut un budget plutôt conséquent. En effet, les financements vous permettent de mettre en place la filiale dans le pays de destination, d’assurer la fourniture du stock, de payer vos employés et bien d’autres. En résumé, ils vous aident à démarrer votre projet et à rester constant dans vos activités sur le long terme.  Notez que pour jouir des bénéfices de vos activités, vous devez patienter pendant au moins deux à trois ans. L’établissement d’un business plan vous permet de cerner le montant total à prévoir pour entamer vos exportations. Si votre capital n’est pas suffisant, vous devez alors vous renseigner et faire recours aux différentes aides accordées aux jeunes entreprises.  Une fois que vous en avez bénéficié, vous pouvez l’utiliser en accompagnement pour financer une multitude de charges.

Les aides pour exporter sont variées. Vous pouvez recourir au prêt de développement export dont le montant oscille entre 30.000 et 3.000.000 euros. Les conditions de remboursement sont très flexibles et s’échelonnent sur sept années avec une période différée de deux ans. Il y a également le crédit d’impôt export qui réduit de 50% les frais liés à la prospection commerciale sur le marché visé. L’assurance prospection COFACE et les aides régionales apportent des solutions innovantes pour vous permettre de prendre vos marques dans le pays choisi.

3. Faire de mauvais partenariats

Sur le nouveau marché, il est nécessaire de faire des partenariats avec les acteurs du pays étranger. C’est une étape cruciale qui vous permet de mieux cerner les besoins des consommateurs et d’évaluer leur potentiel d’achat. Avec l’intervention des différents organismes, vous pouvez, non seulement acheter des produits de qualité à moindre coût (fourniture de bureau, renouvellement de stock) mais aussi vendre vos articles plus facilement. Cependant, certaines PME-PMI et plusieurs jeunes entreprises s’associent souvent avec de mauvais partenaires.  En réalité, ils ne prennent pas soin de prospecter, d’analyser les réputations ainsi que les agréments et se laissent séduire par des offres un peu trop voyantes. Cette inattention est à la base d’arnaque et de déclin de l’entreprise avant même sa naissance.

Vous devez donc choisir des partenaires qui ont le même intérêt que vous et qui pourront faire une large diffusion de vos produits.  Pour ce faire, ils doivent collaborer dans le même secteur d’activité pour instaurer un climat de confiance. Il y a également des prestataires qui vous proposent leur service pour la recherche des partenaires commerciaux sur le marché cible. Vous pouvez leur faire recours et leur présenter votre plan d’action.

4. Boycotter les relations personnelles et le digital

Les liens personnels développés avec vos partenaires, vos clients et les responsables étatiques vous permettent de discuter des projets communs. Cela donne un coup de boost pour votre développement international. Il s’agira d’organiser des séances de team-building et discuter avec vos partenaires hors de l’entreprise pour renforcer les liens. Retenez qu’avec l’avènement du digital, il existe des solutions innovantes pour réussir votre commerce international. Vous pouvez par exemple mettre à disposition des clients un site de commerce qui leur permet de faire des achats en ligne sans se déplacer dans vos filiales. Intégrer une page web qui renseigne sur vos performances permet à de potentiels investisseurs étrangers d’interagir avec vous pour de nouvelles perspectives. Avec ses différents outils, vous pouvez mesurer vos indicateurs de performances et redresser au fur et à mesure les irrégularités. Notez enfin qu’une exportation ne peut plus se passer des techniques du numérique puisque tout se fait désormais en ligne. 

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