Le présent et le futur des infrastructures et de l’énergie : l’évolution numérique

Le présent et le futur des infrastructures et de l'énergie : l'évolution numérique
Pensez-vous toujours que la transformation numérique représente l'avenir de notre secteur ? Nous vous invitons à lire les lignes suivantes et à observer nos nouveaux graphiques informatiques... Vous allez changer d'avis ! Parler des avantages d'une éventuelle révolution ou transformation numérique semble, peut-être, un peu obsolète. Il n'y a pas si longtemps encore, on prédisait de grands changements technologiques qui toucheraient différents secteurs de l'économie, les renforçant et les rendant plus durables, mais la vérité est que cet avenir est déjà une réalité. Infrastructures cloud et HPC : les fondations du numérique de demain. Comme les infrastructures physiques ont été le moteur de l’économie industrielle, les infrastructures numériques intelligentes seront celles de l’économie numérique de demain.Si les infrastructures de communication très haut débit en fibre optique sont une condition importante du développement du numérique et bénéficient à juste titre de beaucoup d’attention et d’investissement, il convient de ne pas oublier que :- La mobilité doit être accompagnée (car elle correspond à un changement sociétal profond, supportant de nombreux usages et dispositifs)- La principale valeur transitant sur tous ces réseaux vient des données et de leur traitement au cœur de centres de données, de plus en plus performants et puissants.Dans ces domaines, la France peut s’appuyer sur une triple rupture technologique : le développement des réseaux mobiles de nouvelle génération (LTE/4G), du Cloud computing et du calcul intensif exaflopique. Sécurité : le garant de la confiance numérique. Les processus économiques reposent de plus en plus sur le numérique, et donc les risques augmentent en proportion. Aujourd’hui déjà, la sécurité est un des freins majeurs au développement du Cloud Computing. L’insécurité informatique coute 1000 milliards de dollars par an aux entreprises. Plus que jamais, la confiance sera demain le garant du développement de l’économie numérique.L’Etat peut et doit jouer un rôle essentiel dans son développement, mais il ne peut le faire seul. Le premier rôle de l’état est d’élaborer un cadre de principes et de règles à respecter, en veillant à leur application. Il doit aussi aider à la sensibilisation des citoyens aux enjeux de la confidentialité, des entreprises aux enjeux et aux bonnes pratiques de mise en conformité avec les lois et les réglementations. Pour ce faire, Il peut s’appuyer sur des organisations de la société civile, qui vont agir comme autant de relais d’éducation, et de réseaux de surveillance pour détecter et signaler les nouveaux risques.L’état doit aussi coopérer avec les instances européennes et internationales et harmoniser si nécessaire les cadres réglementaires (identité, confidentialité, protection des données, propriété intellectuelle, libre circulation des données) car les cybercriminels savent tirer parti de toutes les ruptures de continuité. L’état doit se préparer à l’augmentation du nombre et de la gravité de ces nouveaux risques et renforcer ses capacités et actions de cyber-défense.La confiance numérique s’invite au sein de nombreux domaines de R&D et de développements technologiques (sécurité du Cloud, protection contre les fuites de données, sécurité mobile, sécurité des objets embarqués…) et est le socle indispensable de la dématérialisation (signature électronique, identité numérique), nécessaire au développement de ladministration électronique et de l’e-santé.

Le marché mondial de la réalité virtuelle

Ainsi, par exemple, le marché mondial de la réalité virtuelle atteindra une valeur de 6 milliards d'euros cette année. Tout aussi révélateurs sont les 115 000 millions d'euros que l'industrie de l'Internet des objets déplace déjà en Chine ou les 125 000 millions d'euros qui seront entrés en 2017 par les entreprises dédiées aux Big Data. Et bien sûr, cette transformation rapide de l'analogique au numérique a également touché le secteur des infrastructures et de l'énergie. Selon le dernier rapport du Market Research Engine, le marché BIM atteindra 10 000 millions d'euros au niveau mondial d'ici 2022, tandis qu'Industry 4.0 contribuera à plus de 500 000 millions d'euros au PIB mondial à la même date. La nouvelle étude sur le marché mondial des applications de réalité augmentée et de réalité virtuelle est considérée comme un document de recherche complet et détaillé sur le marché international qui offre une portée considérablement croissante avec des conclusions puissamment estimées et d’autres informations essentielles. Le rapport sur le marché mondial des applications de réalité augmentée et de réalité virtuelle représente des données pertinentes pour le secteur des principaux acteurs du marché des applications de réalité augmentée et de réalité virtuelle existants dans chacune des régions, des principales industries nationales, des types d’articles, des principales applications, etc. Son ampleur est telle que, rien qu'en Espagne, cette accélération technologique pourrait augmenter sa contribution au PIB de 3,6 milliards au cours des quatre prochaines années, comme l'indique le rapport préparé par Accenture Strategy et Mobile World Capital Barcelona. En fait, c'est inévitable : on estime que d'ici 2050, 80 % de la population mondiale vivra dans des villes, ce qui signifie que le système actuel de gestion et d'exploitation des ressources dans les villes devra évoluer. A tel point que la Bank of America elle-même assure que, dans trois ans seulement, le marché des Smart Cities représentera 1,29 trillion d'euros.

Vers les métiers du changement

Il n'y a pas de doute, nous sommes heureusement prédestinés à une économie qui prône le durable, le renouvelable et le numérique et, en ce sens, des professions qui étaient impensables jusqu'à il n'y a pas si longtemps seront les plus demandées dans un avenir très proche. Ainsi, il est déjà possible d'observer la construction de certaines maisons dont la structure s'est matérialisée grâce à l'utilisation d'une imprimante 3D ; les mêmes dont les dessins finaux fidèles ont pu être montrés à leurs propriétaires grâce à la Réalité Virtuelle. Il est également possible de voir un Dron inspecter les supports d'un pont ou les galeries remplies de tuyaux, deux situations difficiles d'accès pour les techniciens. Il ne faut pas non plus s'étonner de voir des véhicules robotisés dans lesquels la conduite se fait de manière autonome, de voir comment les mécanismes de maintenance et de sécurité sont activés dans les bâtiments grâce à l'Internet des objets, ou de voir comment certains professionnels simulent leurs risques professionnels potentiels à l'aide de la réalité virtuelle, afin de les éviter par la suite. Les options sont nombreuses et diverses, mais les nouvelles technologies sont présentes dans chacune d'entre elles. Par conséquent, nous devons être suffisamment formés pour faire face aux défis que la nouvelle ère numérique nous rapproche et qui, heureusement, sont déjà perçus dans notre secteur.

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