L’homosexualité serait responsable de l’extinction des dinosaures

Publié le : 27 mars 20194 mins de lecture

Selon des paléontologues danois l’explication serait non seulement plausible mais « très probable ». Depuis l’invalidation de la « théorie de la météorite », les scientifiques sont sur les dents : Comment ces animaux invincibles, omnivores, trônant au sommet de la chaîne alimentaire ont-ils pu disparaître en quelques générations à peine ? L’explication a de quoi faire froid dans le dos.

Des changements sociétaux énormes ont eu lieu chez les dinosaures quelques décennies avant leur extinction : voici un fait sur lequel tous les paléontologues s’accordent. Changement de régime alimentaire (plus de végétaux, moins de viande), d’habitat, diminution de la fréquence et de l’intensité des comportements grégaires, ornements retrouvés à proximité de squelettes : autant d’indices qui ont menés les chercheurs danois sur une nouvelle voie.

Dino see, Dino do

« Chez les dinosaures, comme chez toute espèce évoluée, l’apprentissage prime sur l’instinct. L’apprentissage par mimétisme en particulier a permis aux dinosaures de prospérer pendant des millions d’années. Normalement, ce que nous appelons la « culture » est un trait positif de l’évolution, elle permet aux individus de partager des connaissance utiles à la survie, de s’adapter plus vite que la sélection naturelle. Mais parfois, la culture est fatale » explique Niels Holgersson, chef du Danish Institute for Moronic Studies et auteur de l’article.

Un seul couple de dinosaures homosexuels : c’est tout ce qu’il aura fallu pour aboutir à l’extinction totale de l’espèce. Copié par les plus jeunes, le comportement « déviant » (au sens évolutionniste du terme) mais nouveau et « populaire » se serait propagé comme une traînée de poudre, renforcé à chaque nouveau couple de « gaynosaures », comme les désignent affectueusement les scientifiques danois.

« La majorité des êtres vivants ne comprennent pas le lien entre la fornication et l’enfantement. Les gaynosaures se sont sans doute rendu compte qu’ils n’avaient plus d’enfants mais n’en comprenaient pas la cause réelle. Sinon ils auraient sans doute réagi avant qu’il ne soit trop tard » précise le professeur Holgersson dans les colonnes du journal scientifique « Paleotonlogy Today ».

De jeunes dinosaures influençables

Selon la simulation nano-informatique utilisée par les chercheurs pour valider leur hypothèse, l’épidémie aurait suivi une courbe exponentielle : 2% d’accroissement annuel des dinosaures homosexuels au début de la contagion, puis 4%, 8%, 16%, jusqu’à ce que tous les individus soient touchés. « Ça a l’air inoffensif au début, mais ça va très vite » prévient le professeur, qui rappelle les nombreuses similarités partagées entre humains et dinosaures.

« Je ne dis pas que l’homosexualité est un péril pour l’humanité; Seulement que, non contrôlée, elle peut entraîner l’anéantissement spontané et brutal d’une espèce entière » nuance le professeur Holgersson.

Les réactions affluent depuis la parution de l’article, parfois outrées, souvent conciliantes mais toujours objectives : « Si les dinosaures avaient existé, la théorie aurait été intéressante » a déclaré un représentant de l’union des paléo-créationnistes américains. « Ces vilaines bestioles sont bien trop brutes et dégoûtantes pour que cette théorie vale plus qu’une cacahuète. C’est faux, faux, faux et re-faux » s’insurgeait quant à elle la communauté gay internationale.

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